mercredi 10 mars 2021

Fiancée à louer (1950)



Fiancée à louer (1950)

Les employés d’un cabinet juridique sur le point de fermer en raison de déboires judiciaires de leur patron decident pour sauver leurs emplois de transformer leur cabinet en agence à tout faire, de la garde d’enfants à la recherche de fiancées (le slogan « Vi kan » est du Obama avant l’heure).

Ça ressemble souvent à du cinéma de Léo McCarey, Sturges ou Wilder et même à du Lubitsch avec une formidable (comme toujours) et pétillante Eva Dahlbeck (qui me fait parfois penser à Marthe Keller, les fossettes n’y sont sans doute pas pour rien) en secrétaire s’improvisant directrice d’agence. Elle est elle-même engagée pour jouer la fausse fiancée (on pense inévitablement à Darrieux dans La fausse maîtresse) d’un jeune homme de bonne famille désirant se débarrasser d’une cousine trop collante depuis l’enfance. C’est plein de charme comme une comédie américaine de l’âge d’or mais malheureusement, il y a un peu de « gras » dans le scénario qui n’a pas tout à fait le rythme américain et s’égare un peu par moments. Il aurait gagné à être resserré autour de la magistrale Eva Dahlbeck (qu’on a pu apprécier chez Bergman à plusieurs reprises), ce qui est le cas dans la seconde partie. Une très bonne comédie tout de même. A voir sur Netflix.
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