"Hurry up, hurry up, hurry up, hurry up
Can't waste time, can't waste time, can't waste time"
Can't waste time, can't waste time, can't waste time"
Sentiment
mitigé après avoir découvert ce film ce soir, alors que la musique me
traîne encore dans la tête. Cette comédie musicale fut l'adaptation au
grand écran du célèbre show de Broadway de 1954 (lui-même adapté de la
nouvelle 7½ Cents) et cela se ressent.
Certaines scènes musicales
traînent un peu en longueur, ce qui ne devait pas être le cas lors des
représentations sur scène. A la manière de West Side Story (musical de
la même époque dont le style et le propos sont assez proches je trouve),
on sent que le film est l'aboutissement d'un succès de Broadway de
cette fin des années 50. D'ailleurs l'intégralité du casting, à
l'exception de Doris Day est issu du casting original (ce qui a dû être
une gageure pour elle). La musique est prenante même si on est loin des
sommets des précédents Donen.
Doris Day est au sommet de sa beauté et crève l'écran. En revanche, son partenaire masculin, John Raitt, ne fait pas le poids à mon sens. Et je me suis pris à rêver au même film avec Gene Kelly (je ne sais pas si sa présence au casting a été envisagée, quoiqu'il en soit la même année il tournait à la place un autre musical, Les Girls de George Cukor). J'ai trouvé qu'il y avait de fait quelques longueurs dès que Doris Day n'était pas à l'écran (les scènes de pique-nique par exemple). D'ailleurs, à la différence de la plupart de ses films de cette époque, Pajama Game ne repose pas sur elle mais sur une troupe complète ayant fait ses preuves "on stage". Néanmoins on quitte le film un peu plus léger qu'on y était entré et c'est bien l'objectif de ces comédies musicales de l'époque.
Le film fut qualifié de première comédie musicale gauchiste ("first left-wing operatta") par Jean Luc Godard, et c'est vrai que le propos est étonnant pour un film américain de cette époque!
Doris Day est au sommet de sa beauté et crève l'écran. En revanche, son partenaire masculin, John Raitt, ne fait pas le poids à mon sens. Et je me suis pris à rêver au même film avec Gene Kelly (je ne sais pas si sa présence au casting a été envisagée, quoiqu'il en soit la même année il tournait à la place un autre musical, Les Girls de George Cukor). J'ai trouvé qu'il y avait de fait quelques longueurs dès que Doris Day n'était pas à l'écran (les scènes de pique-nique par exemple). D'ailleurs, à la différence de la plupart de ses films de cette époque, Pajama Game ne repose pas sur elle mais sur une troupe complète ayant fait ses preuves "on stage". Néanmoins on quitte le film un peu plus léger qu'on y était entré et c'est bien l'objectif de ces comédies musicales de l'époque.
Le film fut qualifié de première comédie musicale gauchiste ("first left-wing operatta") par Jean Luc Godard, et c'est vrai que le propos est étonnant pour un film américain de cette époque!