Robert se rebiffe !
Réalisation : Édouard Molinaro
Scénario : Gilles Morris-Dumoulin, d'après son roman
Dialogue : Albert Simonin
Petite entorse à la règle stricte du film noir d'origine américaine, un petit mot sur ce polar français d'Edouard Molinaro. Un film que m'avait conseillé Julien Leonard, en double programme d'Un témoin dans la ville, second polar/noir du réalisateur.
Ambiance nocturne (bruits de pas sur le gravier d'une résidence bourgeoise, dans des rues étriquées d'un Marseille surprenant où le linge pend dans les rues), musique jazzy d'Art Blakey (tambours, cordes et cuivres), zooms suggestifs, on est immédiatement happé par un récit qui tient en haleine durant 1h20.
Jeunes Femmes Vieux Messieurs
Le sujet est la traite des blanches. En suivant sa fiancée (la très jolie Estella Blain, vue aux côté de Ventura dans Le fauve est lâché), Béatrice, en route vers un mystérieux rendez-vous, Pierre Rossi (Robert Hossein) se retrouve devant une somptueuse demeure. Soudain, deux individus surgissent et l'assomment. Revenu à lui, il ne tarde pas à découvrir que la maison sert de repaire à un redoutable gang, dirigé par un certain Victor Quaglio et spécialisé dans la traite des Blanches. Bien qu'en mauvaise posture, il se jure de délivrer sa fiancée...
"Pas d'Embarquement pour Cythère, ce soir nous jouons plutôt La belle au bois dormant".
C'est un festival de dialogues et de gueules (Jacques Dacqmine en tête), de tous ces habitués aux seconds rôles des années 50. Hossein, gueule de loubard, tient le rôle du jeune premier mais ne fait pas le poids face à la véritable attraction du film qui n'est autre que l'immense, le génial Philippe Clay (acteur-chanteur de légende!, quasi-sosie jeune de son comparse Serge Gainsbourg avec qui il a chanté souvent à la télé). Il est le tueur au chewing-gum, homme de main sarcastique et détaché ("je fais juste mon job, rien de personnel, tu comprends") mais implacable, n'hésitant pas à faire fouetter nue Magali Noël parce qu'elle l'a trahie(scène un brin osée pour l'époque je trouve). Magali Noël et Estella Blain apportent une touche érotique bienvenue (juste ce qu'il faut pour les vicelards).
Sexy, brutal et drôle. Un excellent divertissement.
Des Femmes Disparaissent (1959)
Réalisation : Édouard Molinaro
Scénario : Gilles Morris-Dumoulin, d'après son roman
Dialogue : Albert Simonin
Petite entorse à la règle stricte du film noir d'origine américaine, un petit mot sur ce polar français d'Edouard Molinaro. Un film que m'avait conseillé Julien Leonard, en double programme d'Un témoin dans la ville, second polar/noir du réalisateur.
Ambiance nocturne (bruits de pas sur le gravier d'une résidence bourgeoise, dans des rues étriquées d'un Marseille surprenant où le linge pend dans les rues), musique jazzy d'Art Blakey (tambours, cordes et cuivres), zooms suggestifs, on est immédiatement happé par un récit qui tient en haleine durant 1h20.
Jeunes Femmes Vieux Messieurs
Le sujet est la traite des blanches. En suivant sa fiancée (la très jolie Estella Blain, vue aux côté de Ventura dans Le fauve est lâché), Béatrice, en route vers un mystérieux rendez-vous, Pierre Rossi (Robert Hossein) se retrouve devant une somptueuse demeure. Soudain, deux individus surgissent et l'assomment. Revenu à lui, il ne tarde pas à découvrir que la maison sert de repaire à un redoutable gang, dirigé par un certain Victor Quaglio et spécialisé dans la traite des Blanches. Bien qu'en mauvaise posture, il se jure de délivrer sa fiancée...
"Pas d'Embarquement pour Cythère, ce soir nous jouons plutôt La belle au bois dormant".
C'est un festival de dialogues et de gueules (Jacques Dacqmine en tête), de tous ces habitués aux seconds rôles des années 50. Hossein, gueule de loubard, tient le rôle du jeune premier mais ne fait pas le poids face à la véritable attraction du film qui n'est autre que l'immense, le génial Philippe Clay (acteur-chanteur de légende!, quasi-sosie jeune de son comparse Serge Gainsbourg avec qui il a chanté souvent à la télé). Il est le tueur au chewing-gum, homme de main sarcastique et détaché ("je fais juste mon job, rien de personnel, tu comprends") mais implacable, n'hésitant pas à faire fouetter nue Magali Noël parce qu'elle l'a trahie(scène un brin osée pour l'époque je trouve). Magali Noël et Estella Blain apportent une touche érotique bienvenue (juste ce qu'il faut pour les vicelards).
Sexy, brutal et drôle. Un excellent divertissement.
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