A toute épreuve
Réalisation : Hervé Bromberger
Scénario : Hervé Bromberger, Jacques Sigurd, Louis Duchesne d'après le roman éponyme de John Amila
Le premier plan s'ouvrant sur un Bertrand Blier (Lecomte, truand notoire), visage sombre et de retour au pays après deux ans de cavale à Rio est trompeur. Ses anciens collègue du crime organisé l'ont enterré un peu trop vite et il est bien décidé à le leur faire savoir. Mais dès son arrivée à l'aéroport et les retrouvailles avec sa femme (Madeleine Robinson), le ton tourne rapidement à la comédie. C'est alors un festival de Bertrand Blier auquel on assiste, l'acteur s'en donnant à coeur joie grâce à des répliques gratinées qui font tout l'intéret du film. Pas sûr que c'était bien l'intention de départ de Bromberger, mais le film vire à la parodie. C'est presque du Lautner avant l'heure.
La bonne Tisane est un film hybride et bancale comme s'il était le fruit de la fusion de deux scripts.
Le premier étant un polar lorgnant vers la comédie policière façon Tontons flingueurs.
Le second étant un mauvais épisode de Grey's anatomy avec une Estella Blain aux seins qui pointent dans sa tenue d'infirmière trop serrée, essayant d'échapper aux griffes d'internes vicelards, en particulier de Raymond Pellegrin à qui elle finira par céder. La libération de la femme c'est pour demain.
La dernière séquence lorsque Blier est à l'hopital permet de fusionner les deux histoires mais tourne au grand guignol lorsque Blier, increvable tire sur tout ce qui bouge dans la cour de l'hopital. Cette fin des années 50 constitue probablement un tournant dans la carrière de Bernard Blier qui altèrne dès lors rôles dramatiques et rôles semi ou totalement parodiques. Dans le genre, Madeleine Robinson ne se débrouille pas mal non plus. Bref c'est uniquement un film de numéros d'acteurs et à vrai dire on ne s'ennuie jamais.
A noter une apparition de deux secondes, le temps d'une porte qui s'entrouvre, de Stéphane Audran sur les genoux du médecin lubrique Jacques Fabbri (célèbre Schulmeister, l'espion de l'empereur).
La bonne Tisane (1958)
Réalisation : Hervé Bromberger
Scénario : Hervé Bromberger, Jacques Sigurd, Louis Duchesne d'après le roman éponyme de John Amila
Le premier plan s'ouvrant sur un Bertrand Blier (Lecomte, truand notoire), visage sombre et de retour au pays après deux ans de cavale à Rio est trompeur. Ses anciens collègue du crime organisé l'ont enterré un peu trop vite et il est bien décidé à le leur faire savoir. Mais dès son arrivée à l'aéroport et les retrouvailles avec sa femme (Madeleine Robinson), le ton tourne rapidement à la comédie. C'est alors un festival de Bertrand Blier auquel on assiste, l'acteur s'en donnant à coeur joie grâce à des répliques gratinées qui font tout l'intéret du film. Pas sûr que c'était bien l'intention de départ de Bromberger, mais le film vire à la parodie. C'est presque du Lautner avant l'heure.
La bonne Tisane est un film hybride et bancale comme s'il était le fruit de la fusion de deux scripts.
Le premier étant un polar lorgnant vers la comédie policière façon Tontons flingueurs.
Le second étant un mauvais épisode de Grey's anatomy avec une Estella Blain aux seins qui pointent dans sa tenue d'infirmière trop serrée, essayant d'échapper aux griffes d'internes vicelards, en particulier de Raymond Pellegrin à qui elle finira par céder. La libération de la femme c'est pour demain.
La dernière séquence lorsque Blier est à l'hopital permet de fusionner les deux histoires mais tourne au grand guignol lorsque Blier, increvable tire sur tout ce qui bouge dans la cour de l'hopital. Cette fin des années 50 constitue probablement un tournant dans la carrière de Bernard Blier qui altèrne dès lors rôles dramatiques et rôles semi ou totalement parodiques. Dans le genre, Madeleine Robinson ne se débrouille pas mal non plus. Bref c'est uniquement un film de numéros d'acteurs et à vrai dire on ne s'ennuie jamais.
A noter une apparition de deux secondes, le temps d'une porte qui s'entrouvre, de Stéphane Audran sur les genoux du médecin lubrique Jacques Fabbri (célèbre Schulmeister, l'espion de l'empereur).