Notre Dame (2019)
Maud Crayon, architecte quadra qui élève seule ses deux enfants, remporte, à la suite d'un quiproquo, un concours pour réaménager le parvis de Notre-Dame. C'est le début d'une folle aventure, et des ennuis…
Au début on s’amuse beaucoup à voir Valérie Donzelli un peu fofolle se débattre entre un ex-mari collant, un amour de jeunesse de retour dans sa vie, un patron sans scrupule (Samir Ghesmi) et son projet artistique pour le parvis de Notre-Dame attaqué par la presse, ses concurrents et des riverains parisiens réactionnaires (« c’est de la pornographie aux portes de Notre Dame »). La référence aux colonnes de Buren ou à la Tour Eiffel est explicite. Maud n’est défendue malheureusement dans les médias que par une féministe débile à la Alice Coffin. Il y a beaucoup de bonnes idées dans le film qui brasse un certain nombre d’incongruités et turpitudes de notre vie contemporaine. Mais à la longue on finit par décrocher face à l’abus de fantaisie et d’inventivité qui vire pr moments au n’importe quoi. On est alors plus proche du théâtre conceptuel que du film de cinéma. Si on est bien disposé, on peut se laisser emporter par le burlesque (géniale Claude Perron, amusante Isabelle Candelier en Anne Hidalgo, tendres Bouli Lanners et Virginie Ledoyen, fidèle à lui-même Philippe Katerine..) et une certaine poésie trépidante (qui rappelle à la fois le Truffaut de Baisers volés où le Mouret des premiers films). Sinon, le film pourra rapidement s’avérer un chemin de croix au spectateur hermétique à la fantaisie de la réalisatrice-actrice. Un film qui célèbre aussi une cathédrale qui vit ses dernières heures et évoque même une épidémie (« lavez vous les mains ») un an à l’avance.
Au début on s’amuse beaucoup à voir Valérie Donzelli un peu fofolle se débattre entre un ex-mari collant, un amour de jeunesse de retour dans sa vie, un patron sans scrupule (Samir Ghesmi) et son projet artistique pour le parvis de Notre-Dame attaqué par la presse, ses concurrents et des riverains parisiens réactionnaires (« c’est de la pornographie aux portes de Notre Dame »). La référence aux colonnes de Buren ou à la Tour Eiffel est explicite. Maud n’est défendue malheureusement dans les médias que par une féministe débile à la Alice Coffin. Il y a beaucoup de bonnes idées dans le film qui brasse un certain nombre d’incongruités et turpitudes de notre vie contemporaine. Mais à la longue on finit par décrocher face à l’abus de fantaisie et d’inventivité qui vire pr moments au n’importe quoi. On est alors plus proche du théâtre conceptuel que du film de cinéma. Si on est bien disposé, on peut se laisser emporter par le burlesque (géniale Claude Perron, amusante Isabelle Candelier en Anne Hidalgo, tendres Bouli Lanners et Virginie Ledoyen, fidèle à lui-même Philippe Katerine..) et une certaine poésie trépidante (qui rappelle à la fois le Truffaut de Baisers volés où le Mouret des premiers films). Sinon, le film pourra rapidement s’avérer un chemin de croix au spectateur hermétique à la fantaisie de la réalisatrice-actrice. Un film qui célèbre aussi une cathédrale qui vit ses dernières heures et évoque même une épidémie (« lavez vous les mains ») un an à l’avance.