Comédie
familiale comme Hollywood en concocte régulièrement, avec péripéties et
enfants bruyants, ce film à petit budget est le dernier film de Doris
Day. En dépit du manque d'épaisseur du scénario, Doris Day trouve le
moyen de jouer ses scènes avec une grande sensibilité (les scènes avec
sa belle-fille) ou espièglerie (comme à son habitude) comme s'il
s'agissait d'un film majeur.
Et mine de de rien, ce film de 1968
évoque déjà, outre les hippies (Jamie Farr et William Christopher de
M.A.S.H), la question des familles recomposées (comme "Yours, Mine and
Ours" avec Henry Fonda la même année). Il est néanmoins étrange de
constater, sorte de censure ou non, que dans ces deux films les
protagonistes sont veufs et veuves plutôt que divorcés.
Le film n'en
évoque pas moins cette question 30 ou 40 ans avant les films récents sur
le même sujet (Yours, Mine and Ours encore dans une version 2005 avec
Dennis Quaid).
A voir Doris Day aussi juste dans ce petit film,
on se demande bien pourquoi ce fut son dernier film (ce petit film se
hissa quand même au 15ème rang du Box office de 1968). En banqueroute
personnelle à cause de son défunt mari, elle préféra (?) revenir à la
télévision avec le Doris Day show.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire