Film ovni, dont je ne sais encore exactement quoi penser entre la
tension (volontairement agaçante) provoquée par le huis-clos et cette
histoire de voisins encombrants (Silvana Mangano génialement
insupportable), la splendeur des décors intérieurs et la profusion de
thématiques effleurées, et puis le sentiment que Visconti veut dire
beaucoup (trop?) de choses à la fois (la peur de faire son dernier film
?)..
J'ai trouvé l’interprétation de Burt Lancaster très
touchante, celle d'un homme bousculé dans ces habitudes, rappelé tout
d'un coup dans le monde contemporain par l'irruption de "cette famille"
de nouveaux riches (et en particulier cette femme sans savoir-vivre qui
installe son amant dans l'appartement du-dessus).
La peinture substitue à son regard un monde qui s’accorde à ses désirs aurait pu écrire Visconti en guise de préambule..
Il
y a beaucoup du Guépard dans ce film, un guépard qui aurait survécu et
vivrait encore "de nos jours", enfermé dans son appartement, effrayé par
le monde moderne, endormi jusqu'à ce qu'une explosion retentisse..
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire