Maxime (1958, de Henri Verneuil)
Argument :
Maxime, aristocrate ruiné, sert de factotum à son jeune et riche ami, Hubert, arriviste et cynique, à qui il enseigne l'art des bonnes manières. Hubert l'a chargé de servir d'intermédiaire entre lui et Jacqueline, une jeune fille qui l'a éconduit. Mais Maxime se prend au jeu, et bientôt lui et Jacqueline s'avouent leur amour. Cependant, la situation de Maxime et son âge, ne peuvent assurer l'avenir de la jeune fille. Jacqueline revient à Hubert, qui entretemps a pris des leçons de son maitre...
Découvert ce film hier soir, dans lequel j'ai eu un peu de mal à rentrer au début, sans doute à cause de Felix Marten que je trouvais trop théâtral et agaçant, mais peu à peu l'effet Charles Boyer fit son effet.
Face à Boyer, les femmes soufflent le chaud (Arletty en compagne de route résignée, ex-amante de la belle époque) ou le froid (Michèle Morgan, dont la froideur naturelle convient parfaitement pour son rôle entre cruauté et légèreté). Ce film marque d'ailleurs les retrouvailles de Boyer et Morgan après Orages (1937) de Marc Allegret.
Tantôt charmeur et frivole, tantôt grave et désabusé, l'ex-french lover, ici en vieux beau sans le sou, est une nouvelle fois renversant dans le genre de la comédie dramatique. Il est bien aidé par des dialogues de Henri Jeanson absolument formidables et mémorables (l'un des classikiens a même repris une réplique en signature..).
A noter à propos des dialogues, que le film fut censuré lors de sa présentation à Montréal. 40 minutes (!) durent être coupées à la demande du bureau de censure.
Au delà de la comédie, c'est bien d'un récit dramatique en substance dont il s'agit, entre amertume et ironie.
Le récit d'un homme qui a fait son temps et qui ne peut pas lutter contre l'argent et la jeunesse de son rival.
Argument :
Maxime, aristocrate ruiné, sert de factotum à son jeune et riche ami, Hubert, arriviste et cynique, à qui il enseigne l'art des bonnes manières. Hubert l'a chargé de servir d'intermédiaire entre lui et Jacqueline, une jeune fille qui l'a éconduit. Mais Maxime se prend au jeu, et bientôt lui et Jacqueline s'avouent leur amour. Cependant, la situation de Maxime et son âge, ne peuvent assurer l'avenir de la jeune fille. Jacqueline revient à Hubert, qui entretemps a pris des leçons de son maitre...
Découvert ce film hier soir, dans lequel j'ai eu un peu de mal à rentrer au début, sans doute à cause de Felix Marten que je trouvais trop théâtral et agaçant, mais peu à peu l'effet Charles Boyer fit son effet.
Face à Boyer, les femmes soufflent le chaud (Arletty en compagne de route résignée, ex-amante de la belle époque) ou le froid (Michèle Morgan, dont la froideur naturelle convient parfaitement pour son rôle entre cruauté et légèreté). Ce film marque d'ailleurs les retrouvailles de Boyer et Morgan après Orages (1937) de Marc Allegret.
Tantôt charmeur et frivole, tantôt grave et désabusé, l'ex-french lover, ici en vieux beau sans le sou, est une nouvelle fois renversant dans le genre de la comédie dramatique. Il est bien aidé par des dialogues de Henri Jeanson absolument formidables et mémorables (l'un des classikiens a même repris une réplique en signature..).
A noter à propos des dialogues, que le film fut censuré lors de sa présentation à Montréal. 40 minutes (!) durent être coupées à la demande du bureau de censure.
Au delà de la comédie, c'est bien d'un récit dramatique en substance dont il s'agit, entre amertume et ironie.
Le récit d'un homme qui a fait son temps et qui ne peut pas lutter contre l'argent et la jeunesse de son rival.
La roue a tourné et il ne lui reste plus
que sa bonne vieille copine d'antan désormais seule elle-aussi, après
le décès du général.
Un mot pour finir sur la reconstitution formidable (voitures, décors, accessoires, costumes) de cette époque -1914, quelques mois avant la guerre- et qui ne tombe jamais dans la facilité emphatique, tout en s'amusant de l'époque (la valse des gouvernements, l'aveuglement devant l'arrivée de la guerre..).