Les héros n'ont pas froid aux oreilles (1979, de C. Nemes)
L'argument :
Deux cousins, vieux célibataires, Jean-Bernard et Pierre Morel, travaillent dans la même banque et habitent le même appartement dont ils sont propriétaires Ils vivent dans la crainte du vol et du hold-up. A tel point que le directeur de l'agence les décide à prendre un week-end à la mer. Sur la route, ils rencontrent une jeune auto-stoppeuse.
Un film à sortir des oubliettes d'urgence (!) puisqu'il reste étonnement peu connu (surement une histoire de droits tv) compte tenu de son casting en or et de ses multiples bonnes idées. On y trouve à l'état d'embryon de nombreux gags (probablement de la patte de Jugnot) qui seront améliorés et feront la gloire des Bronzés font du ski et du Père-Noël est une ordure, par exemple : les deux crevards qui se font des coups tordus pour avoir la fille le premier, les gags autour de la voiture (on y pisse dessus ou on y pique les roues), les gags sur la bouffe dégueulasse...
Ce sentiment est renforcé évidemment par la présence de l'équipe complet du Splendid pour quelques apparitions rapides (Blanc et ses indications routières incompréhensibles, Chazel et Clavier déjà en couple d'odieux égoïstes).
Mais c'est aussi beaucoup à Pour 100 briques t'as plus rien que l'on pense, film qui sortira trois ans après et qui semble pratiquement être la suite tant on y retrouve, outre le duo Jugnot-Auteuil, l'ambiance de la "loose", les appartements étriqués, les boîtes de conserves au rabais et même le petit milieu des agences bancaires.
Le meilleur gag du film est certainement celui avec Lhermitte :
- Jugnot : Mais... qu'est-ce que vous faite?...
- Lhermitte : Ben comme vous, je pique une roue.
- Jugnot : Mais c'est ma voiture!
- Lhermitte : Ah... c'est à vous, cette merde?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire