Gros délire débridé, cette comédie originale, TRES
originale au regard de la production courante, a pourtant des influences
qui sont pour l’essentiel bien franchouillardes : Michel Hazanavicius
(Le grand détournement), Emmanuel Mouret,
Max Pecas et Claude Zidi (Les bidasses, etc), Lelouch (L’aventure c’est
l’aventure), Tatie (Jour de fête), Darry Cowl (Le triporteur). On peut
même également y voir celle des Monty Pytons ou encore de Mr Bean.
Ajoutez à ces influences loufoques et farfelues une
couche bobo-gauchiste revendiquée (allusions au front populaire ou à
1789 avec les gags Monty Pytonesques autour de la guillotine « ça n’a
pas eu que du bon 1793 », Guy Debord) et vous
obtenez donc un ovni absolu, totalement loufoque et burlesque. Mieux
que ça, un grand coup de pied salutaire dans la belle endormie de 2013, à
savoir la comédie made in France.
Un exemple de dialogue :
- T’as qu’à m’appeler Truc.
- C’est pas un prénom de fille.
- Ben, truquette.
Néanmoins, au bout de ¾
heure frénétiques, une lassitude peut commencer à se faire sentir.
C’est une question de goût pour le genre, je précise. Car
personnellement même The party me lasse au bout d’un certain
temps. Ne me jettez pas la pierre Pierre.
Aussi je me demande si
ce film n’aurait pas du rester un fantastique moyen-métrage comme on en
voit encore dans certains cinémas, ou la première partie d’un double
programme.
Un mot sur le casting :
Vincent Macaigne est
donc l’une des révélations comico-tragique de l’année (bien que je ne
vois pas vraiment de parallèle avec Depardieu que certains font) mais il
m’a bien davantage séduit dans Un homme sans
femme dans lequel il était particulièrement touchant.
Vimala Pons est l’autre atout du film. A ces admirateurs et
à ceux qui ne l’aurait pas vu, je recommande La sainte victoire (dans
lequel elle jouait aux côté de Clovis Cornillac et de Christian
Clavier) dans un registre très différent mais de façon tout aussi
convaincante voir davantage.
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