Zero Dark Star Trek où l’ombre du 9/11 (encore)
Deuxième opus du reboot de la mythique saga Star Trek.
Jamais Star Trek n’aura eu autant des allures de
son lointain cousin Star Wars, peut-être encore davantage par l’oreille
(fermez les yeux pendant les batailles spatiales ou les scène de combat,
et vous êtes comme chez Lucas) que par les
yeux (entrées de vaisseaux, perspectives).
A ce titre, pas la peine d’attendre 2015 pour deviner à quoi va ressembler le futur Star Wars VII.
Car oui visuellement Into Darkness est
plutôt réussi et une fois n’est pas coutume dans les grosses productions
du genre, les scènes d’action sont plutôt lisibles et le montage
globalement réussi (enfin il me semble). On évite même,
avis personnel (j’suis trop vieux pour ces conneries qui disait),
le côté tout much de certaines productions SF récentes avec leur
overdose d’extraterrestres en tous genres (des derniers Star Wars à
John Carter).
En revanche, là où le bât blesse, c’est au niveau de l’interprétation et du scénario pour lequel on a du mal à se passionner (on nous refait le coup du grand méchant terroriste à capturer).
L’un allant
souvent de pair avec l’autre difficile de dire s’il manque du charisme
aux acteurs ou si c’est la faiblesse du matériau qu’ils ont à traiter
qui est en cause. Sans doute un peu des deux.
Chris Pine n’est que l’ombre de William Chatner et même Cumberbacht me semble totalement dans la caricature du grand méchant diabolique. Cumberbacht est un acteur que je connais par une
série mais pas celle que l’on croit (le pilote de Sherlock ne m’ayant pas passionné, en revanche
j’avais beaucoup apprécié Parade’s end.
Sinon les responsables du casting nous refont une Denise Richards avec
le personnage de la
fille de Markus soit disant spécialiste en armement.
Que dire de plus si ce n’est que
ça court beaucoup dans tous les sens mais souvent pour pas grand-chose et que comme pour chaque remake moderne
(cf. Mission impossible), on ne retrouve réellement l’esprit de la série initiale que dans les premières et
les dernières minutes.
A ce titre, l’humour est pratiquement totalement absent et le personnage de
Spock notamment me semble bien éloigné de l’image stoïque et sarcastique que j’en avais. On le voit ici se battre à coups de poings sur une aile
de vaisseau contre le vilain, ce qui me semble aller à l’encontre de l’image du personnage (je ne suis pas trekiste, aussi je peux me tromper). Admettons que c’est parce qu’il est jeune.
Comme il se doit donc dans tout mauvais reboot moderne (coucou
Man of steel), la dernière minute est donc la seule du film
pendant laquelle on a vraiment l’impression d’être dans l’univers de la
saga et non dans un film de SF/action lambda.
L'ENTREPRISE s’apprête à partir explorer des mondes nouveaux.... Enfin.
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