mercredi 1 janvier 2014

Star Trek Into Darkness (2013)

Zero Dark Star Trek où l’ombre du 9/11 (encore)

Call of Star Trek

Deuxième opus du reboot de la mythique saga Star Trek.

Jamais Star Trek n’aura eu autant des allures de son lointain cousin Star Wars, peut-être encore davantage par l’oreille (fermez les yeux pendant les batailles spatiales ou les scène de combat, et vous êtes comme chez Lucas) que par les yeux (entrées de vaisseaux, perspectives).

A ce titre, pas la peine d’attendre 2015 pour deviner à quoi va ressembler le futur Star Wars VII.

Car oui visuellement Into Darkness est plutôt réussi et une fois n’est pas coutume dans les grosses productions du genre, les scènes d’action sont plutôt lisibles et le montage globalement réussi (enfin il me semble). On évite même, avis personnel (j’suis trop vieux pour ces conneries qui disait), le côté tout much de certaines productions SF récentes avec leur overdose d’extraterrestres en tous genres (des derniers Star Wars à  John Carter).

En revanche, là où le bât blesse, c’est au niveau de l’interprétation et du scénario pour lequel on a du mal à se passionner (on nous refait le coup du grand méchant terroriste à capturer). L’un allant souvent de pair avec l’autre difficile de dire s’il manque du charisme aux acteurs ou si c’est la faiblesse du matériau qu’ils ont à traiter  qui est en cause. Sans doute un peu des deux. Chris Pine n’est que l’ombre de William Chatner et même Cumberbacht me semble totalement dans la caricature du grand méchant diabolique. Cumberbacht est un acteur que je connais par une série mais pas celle que l’on croit (le pilote de Sherlock ne m’ayant pas passionné, en revanche j’avais beaucoup apprécié Parade’s end. Sinon les responsables du casting nous refont une Denise Richards avec le personnage de la fille de Markus soit disant spécialiste en armement.

 
Que dire de plus si ce n’est que ça court beaucoup dans tous les sens mais souvent pour pas grand-chose et que comme pour chaque remake moderne (cf. Mission impossible), on ne retrouve réellement l’esprit de la série initiale que dans les premières et les dernières minutes. A ce titre, l’humour est pratiquement totalement absent et le personnage de Spock notamment me semble bien éloigné de l’image stoïque et sarcastique que j’en avais. On le voit ici se battre à coups de poings sur une aile de vaisseau contre le vilain, ce qui me semble aller à l’encontre de l’image du personnage (je ne suis pas trekiste, aussi je peux me tromper). Admettons que c’est parce qu’il est jeune.

Comme il se doit donc dans tout mauvais reboot moderne (coucou Man of steel), la dernière minute est donc la seule du film pendant laquelle on a vraiment l’impression d’être dans l’univers de la saga et non dans un film de SF/action lambda.
L'ENTREPRISE s’apprête à partir explorer des mondes nouveaux.... Enfin.

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